Nuit blanche mouvementée [Libre]

Kimi ne trouvait pas le sommeil, elle n'était aucunement capable de fermer l'oeil dans son lit superposé du dortoir des filles. Sa mère lui manquait énormément et elle avait tellement envie de pleurer... Mais elle ne voulait pas; elle ne pouvait pas. C'était contre nature pour elle... Mais sa mère... Sa propre mère... Elle lui manquait terriblement... Enfin bref, Kimi tournait et re-tournait sur elle-même dans son lit; essayant, tant bien que de mal, de trouver le sommeil et pouvoir au moins dormir un petit quatre heures... Il était déjà deux heures du matin.

[Y'a quelqu'un qui pourrait répondre à la pauvre petite Kimi Sad

?]

Mary se réveilla en plein milieu de la nuit. C'était sa première nuit au camp et elle avait le sommeil agité. Elle craignait de ne pas pouvoir se rendormir. Elle restait un moment dans son lit à regarder le plafond mais impossible de se rendormir. Elle entendit du bruit pas loin d'elle. Il y avait donc quelqu'un qui, comme elle, n'arrivait pas à trouver le sommeil. Elle resta écouter un moment n'osant pas bouger de peur de réveiller le reste du dortoir.

Kimi était tannée de tourner en rond dans son lit, elle ne voulait quand même pas réveiller la personne en-dessous d'elle, sachant qu'elle ne pourrait pas trouver le sommeil, elle descendit de son lit et se dirigea vers une porte du dortoir, celle qui menait à la salle comune où toutes les filles entraient pour aller rejoindre leurs chambres, peut-être y aurait-il quelqu'un qui, comme elle, n'arrivait pas à trouver le sommeil? Pas de bol, personne dans la salle. Elle rentra tout de même dans cette salle sombre et s'asseya sur un divan, les aiguilles de l'horloge dans la pièce qui faisait tic-tac rappelaient à Kimi que le temps avançait et qu'elle devrait dormir, que le temps avançait et que, chaques secondes qui passaient en était une de plus sans sa mère et une de moins pour l'heureux temps qu'elle vivait sans sa belle-mère et son père. Son souhait le plus profond serait de retourner dans le passé où tout était si parfait; sa mère encore vivante et son père sans cette sal*pe de belle-mère qui déteste Kimi. Évident que Kimi soit devenue anorexique, se faire rejeter par toute sa famille et se faire traiter de grosse par sa belle-mère n'arrangeait rien à son cas. Une larme commença à couler sur sa joue, le passé refait toujours surface dans sa vie, mais pourquoi? Pourquoi ne peut-elle pas vivre sa vie normalement, comme avant et comme tous les adolescents de son âge pour qui le bonheur leur sourit? Pourquoi se pose-t-elle tant de questions et surtout, toujours durant la nuit. Ça doit bien faire une semaine qu'elle ne dors plus, se rappelant toujours tout ce qui se passe dans sa vie, et oh combien sa mère était absente dans sa vie.

Katie entendit quelques bruits de pas puis vit la lumière s'allumer dans la pièce commune. Elle avait chaud dans son lit et se dit qu'elle n'arriverait probablement pas à fermer l'oeil si elle ne sortait pas un peu de là. Alors pourquoi pas aller dans la salle commune? Elle descendit de son lit sans faire de bruit et essaya d'être le plus discrète possible. Bien sûr, son lit était au fond et elle devait traverser toute la pièce pour pouvoir en sortir et bien évidemment, elle se cogna l'orteil contre le pied d'un lit.
Elle poussa un petit cri.

* Put*** *

Elle s'arrêta et regarda autour d'elle. Apparemment, elle n'avait réveillé personne. Elle continua sans incident jusqu'à la porte de la salle commune. Elle poussa la porte et vit une jeune fille qu'elle avait aperçu dans l'après-midi. Elle était assise, dos à elle, sur le divan.

Toi non plus tu n'arrives pas à dormir?

Kimi était en train de réfléchir à sa vie, quelques larmes coulaient sur ses joues. Pourquoi la vie était-elle si difficile et injuste? Elle avait droit à ne plus avoir de mère et avoir une belle-mère qui la déteste et un père qui se fou d'elle. Wouah! La chance qu'elle a! Tout à coup, quelqu'un entra, ce qui la fit sursauter, elle tâcha de, rapidement, essuyer ses larmes, mais elle n'a malheureusement aucuns remèdes contre les yeux rouges de tristesse et dans son cas, de fatigue aussi. Elle se retournit et apperçue une jeune fille blonde, celle qu'elle avait apperçue cet après-midi, à quelque part sur le terrain du camp, elle n'a plus vraiment les idées claires ces temps-ci et donc, elle a de la difficulté à se souvenir. D'une voix faible elle se décida à lui répondre.

- Ouais, trop pensive pour dormir.

Elle la regardit un peu puis lui fit un signe de venir s'asseoir, quand on arrive pas à dormir, c'est sûrement pas la meilleure idée de rester debout trop longtemps, ça fatigue plus vite mais justement, t'as besoin de plus de sommeil pour reprendre et il était déjà deux heures et quart du matin. L'horloge qui faisait tic-tac commençait vraiment à lui taper sur les nerfs, elle l'aurait bien décrocher ou lui aurait bien lancer une pierre, en tout cas, si elle aurait pas eue peur de réveiller tout le dortoir, elle aurait bien trouver un moyen pour que le tic-tac ne se fasse plus entendre, lui rappelant le temps qui passait et les choses qui restaient toujours les même. Sa mère ne réssusiterait pas et sa belle-mère ne mourrerait pas du jour au lendemain... Quoi que si elle forçait un peu les choses, elle pourrait arriver à ne plus voir cette ignoble femme. Un tueur à gages se fait-il engager par des mineures aussi? Sinon, elle trouverait bien un moyen tout de même de la faire mourrir plus vite. En tout cas, elle ne veut plus avoir affaire à sa belle-mère, ça c'est certain.

La jeune fille se retourna quand elle se rendit compte de sa présence. Mary vit qu'elle avait pleuré. Mais elle n'avait pas l'air de la déranger, elle l'invita même à s'asseoir à côté d'elle ce que Mary fit immédiatement.

C'est la première fois que tu viens ici?

Elle se demandait ce qui pouvait la faire pleurer. Elle se dit que peut-être que sa famille ou ses amis lui manquaient.
Elle regardait autour d'elle. Son arrivée s'était passée vite. Elle n'avait pas vraiment eu le temps de se faire à l'endroit qu'elle était partie e coucher. Elle admira la salle commune.

- Nan, la deuxième année.

Grâce à sa stupide belle-mère, oui! Ça stupide belle-mère qu'elle aimerait tuer!

[Désolé du poste énormément médiocre! J'en avais écrit un bien et il s'est effacer!!!]

La jeune fille lui répondit que c'était sa deuxième année au camp. Mary voulu alors en savoir plus. Elle était impatiente de vivre ici, de se faire de nouveaux amis.

Et tu te plais ici?

Elle regarda l'horloge. Il était presque trois heures. Elle ne connaissait pas le programme des activités de la journée mais espérant que ce ne serait pas trop fatiguant ou ne demanderait pas tro d'effort. Elle était fatiguée du voyage mais n'arriverait sans doute plus à se rendormir et ce n'était pas l'idéal pour sa deuxième journée au camp.

- Bof, je préfèrerais de loin être chez moi. C'est ma stupide de belle-mère et ses idées pour m'éloigner de mon père qui m'ont amener ici. Et toi?

Mes parents voulaient que je sois dans ce camp pour rencontrer d'autres personnes. Ils avaient peur que je reste toute seule à rien faire chez moi pendant tout l'été.

Elle lui passa les détails, entre autre le fait qu'elle n'ai pas beaucoup d'amis et qu'elle serait probablement pas beaucoup sortie de chez elle.
La jeune fille avait l'air d'avoir une situation familiale assez compliquée.

- Je vois... Mais moi, je crois que je préfère être ici parce que mon ignoble de belle-mère m'énerve!

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